Une journée à Tokyo

20.11.2019

Ce matin, nous avons prévu de visiter le palais impérial situé non loin de l’hôtel. Quand nous étions venus il y a six ans avec Simon, il n’était possible de s’y rendre que deux fois dans l’année: le jour de l’anniversaire de l’Empereur et le 2 janvier. Depuis une année, il possible de le visiter plusieurs jours par mois, sous haute surveillance bien sûr.

Nous arrivons à 8h50 devant l’entrée, il y a déjà une jolie file qui s’est formée (seul 300 places par visites sont disponibles). Après plusieurs queues et une bonne heure d’attente, nous pouvons commencer la visite. Avec une guide parlant le français, s’il vous plaît!

Que les choses soient bien claires: il ne s’agit pas du palais où l’Empereur habite, mais de celui où les réceptions officielles se tiennent. Et bien sûr on ne peut voir que l’extérieur.

Le palais actuel est construit sur le site de l’ancien château d’Edo. Lors de la restauration Meiji, quand l’Empereur a déplacé sa résidence de Kyoto à Tokyo, il a choisi ce site pour en faire son palais. Les constructions de l’ère Meiji ont été détruites durant la Seconde Guerre mondiale et aujourd’hui, la majeure partie des édifices sont modernes.

Cependant, cette tour est une rescapée de l’ancien château construit par le shogunat Tokugawa.

La cour de réception dont le sol a été foulé par les plus grands de ce monde et le palais, une version moderne à l’échelle 2/1 d’un bâtiment traditionnel. (Version béton et métal.)

Cette vue semble passionner les touristes venus de Chine.

Voici la version «inversée» de la fameuse vue du palais impérial. En principe, la majeure partie des visiteurs font un selfie en dessous du bassin, parce qu’ils ne peuvent pas accéder à l’endroit où nous sommes!

Après la visite du palais, nous enchaînons avec un tour du jardin impérial. Ici des carpes kois spéciales issue d’un croisement imaginé par le précédent Empereur. Remarquez leurs immenses nageoires.

Passage en coup de vent devant Tokyo Station, la gare principale de la ville.

A midi, c’est Sushi Train. Il nous aura fallu patienter presque une heure pour avoir une place, mais au final notre patience a été récompensée.

Exagération?! Non… nous avons juste mangé vingt nigiris chacun! Mais bon, pour trente cinq francs par personne, pourquoi se restreindre? Les poissons étaient délicieux.

Nous terminons la journée par la visite du musée de la publicité qui retrace l’histoire du marketing au Japon depuis les années 1700 jusqu’à nos jours. A l’époque Edo, des commerçants imprimaient déjà des «flyers» pour vanter les mérites de leur marchandises et attirer les clients. On parle aussi de placement de produit dans les pièces de théatre kabuki.

Et on retourne à l’hôtel, profiter de la vue depuis le lounge et savourer un petit cocktail bien mérité.

Carte