Uchiko

13.11.2019

Aujourd‘hui, nous allons explorer la petite ville d‘Uchiko située à quarante kilomètres au sud de Matsuyama, dans les montagnes. C’est une petite bourgade de quelques 16’000 habitants réputée pour ses rues historiques extrêmement bien préservées. C’est la saison des kakis et les plaqueminiers ont leurs branches chargées de fruits mais ne portent presque plus de feuilles.

Premier arrêt, le théâtre kabuki de Uchiko-za, une salle datant de 1916 entièrement en bois. Elle a la particularité de posséder une scène équipée d’un grand plateau tournant qui permet de changer facilement le décor.

Les gars du coin ne savent tellement plus que faire de leurs kakis qu’ils en font des décorations pendues devant leur maisons.

Comme partout ailleurs, les vending machines ne sont jamais très loin. On croise aussi un banc-chat-bus inspiré d’un personnage issu de Totoro.

A midi, nous nous dirigeons vers le parc Karari situé au bord de la rivière. Au menu: burger à l’émincé de porc et glace à l’italienne, le tout sous des arbres aux belles couleurs automnales.

Puis nous pénétrons dans le district historique de Yokaichi où l’on compte près d’une centaine de maisons bâties durant la ère Meiji (1862-1912). A l’époque, la ville d’Uchiko était réputée pour ses fabriques de cire végétale et ce quartier abritait les résidences des riches familles qui supervisaient sa fabrication.

La maison Kamihaga appartenait à la plus importante famille productrice de cire de la ville. Outre les appartements, on peut y visiter les ateliers et un musée explique le procédé de fabrication de cette cire extraite de graines de sumac. Leur produits ont même été exposés à l’Exposition Universelle de Paris en 1900. Malheureusement pour eux, l’arrivée de l’électricité et de produits moins chères sur le marché ont sonné le glas de leur florissantes affaires. En 1926, il ne restait plus un seul fabricant de cire en ville.

La version sèche de la décoration en kaki que l’on a vue tout à l’heure. Ok, j’avoue, cela ressemble un peu à des vielles couilles.

Après cette visite fort intéressante, nous prenons le chemin de la gare.

Nous croisons un sanctuaire miniature (équipé tout de même de cinq portes torii) et quelques décorations de Noël… et oui, ici aussi les fêtes approchent, quoique avec cette météo, il est difficile pour nous de se mettre dans l’ambiance.

Tentative de communication avec un local.

Carte

Commentaires (6)

Roussel Paule, 21.11.2019

Cette technique japonaise permet de conserver les kakis plus longtemps et de se débarrasser de l’astringence de certaines variétés. C'est une technique très esthétique : les kakis gardent leurs feuilles et leur tige, parfois même un bout de branche auquel on attache un fil. Les kakis sèchent ainsi suspendus dans le vide, dansant au gré du vent et en plus c’est très beau . Ils sont finalement comme des fruits confis.

tardyli, 21.11.2019

Bonjour Paule, Merci pour cette réponse. En effet c’est très esthétique. En tout cas nous avons pu déguster beaucoup de délicieux kakis.

Bovay Beatrice, 13.11.2019

J ´adore l’arbuste qui pousse en diagonale devant l’entrée!L’ampoule de ma lampe à oiseaux dans ma chambre vient de péter,je pourrais la remplacer par un kaki hihi...

tardyli, 13.11.2019

Ou par une canette soigneusement découpée, comme on en à vu à Miyajima (demander photo à Valérie :-)

Sylviane, 13.11.2019

Très jolies photos, elles font vraiment envie de visiter cet endroit 😍

tardyli, 13.11.2019

Très jolie petite ville en tout cas. Et toujours très beau temps! ☀️ 🥵 👙

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