Matsuyama

14.11.2019

La journée d’aujourd’hui sera tranquille. Nous allons explorer la ville de Matsuyama et les principaux centres d’intérêts ne sont pas très loins de l’hôtel. Nous commençons par le château, construit en 1600, brûlé à cause de la foudre en 1750, et rebâti à l’identique vers 1850. Pour l’atteindre, il faut gravir la colline où il est érigé et le moins qu’on puisse dire, c’est que ça grimpe!

Le troisième étage du donjon nous offre un beau coup d’oeil sur la ville. Ici on regarde au sud, il faut imaginer la mer qui se trouve à l’ouest, mais j’avais la flemme de faire un panorama.

Dans le parc du château, on croise encore une fois des hordes d’enfants en course d’école… décidément, les élèves japonais ne sont jamais en classe!

Après le château, nous descendons visiter le jardin historique de Ninomaru, construit sur les fondations du premier château de la ville. L’endroit abonde de centaines d’arbres de la famille des citrus et tous portent de jolis fruits bien mûrs (citrons, yuzus, limettes, kumquats, oranges, mandarines, etc.).

Prochain arrêt, l’onsen Dogo, l’un des plus anciens bains publics du Japon. (Déjà mentionné aux alentours de l’an 700.) L’endroit sert de cadre au  roman «Botchan» et a inspiré Miyazaki pour «Le voyage de Chihiro». Pour le coup, chacun part de son côté (le lieu n’est pas mixte) et on se donne rendez-vous une heure plus tard. Les onsen au Japon, c’est à poil et on est obligé de se doucher avant d’entrer dans le bain.

Valérie entre dans les vestiaires, se déshabille tout en guettant les femmes autours d’elle histoire de ne pas commettre d’impaire et, à peine rentrée dans la pièce où se trouve le bain, elle est repérée par une petite vieille qui l’escorte vers les douches disposées le long des murs (une cliente donc, pas quelqu’un du personnel). Elle lui montre comment utiliser le robinet (c’est gentil, mais je sais me laver), ensuite elle lui indique le bain (oui, oui, je vois bien où il est, il occupe tout le centre de la pièce), elle lui montre où s’installer tout en lui racontant tout et n’importe quoi (navrée mais je ne parle toujours pas japonais). La vieille lui suggère de s’installer plus près de l’arrivée d’eau, mais la pauvre Valérie est déjà entrain de fondre tant le bain est bouillant (entre 40° et 50°). Elle essaie un timide «too hot, too hot» mais la dame ne comprend pas, jusqu’à ce qu’une autre parvienne à lui traduire… finalement, elle laissera Valérie profiter de son bain.

Du côté des mecs, c’est plus simple. On rentre dans le vestiaire et on se fout à poil. Arrivé dans la salle d’eau, on avise qui s’y trouve, on se mate les bites, puis on va prendre sa douche tranquille et on se glisse dans l’eau chaude.

Voici l’une des salles d’eau où nous nous sommes baignés. (La photo n’est pas de moi, il est interdit, logique, de prendre son appareil à l’intérieur.)

Après l’onsen, on se promène dans les rues marchandes des environs.

La préfecture d’Ehime est connue pour ses cultures d’agrumes et sa mascotte est une orange qui porte un petit citron sur sa tête. (Chez nous les villes affichent des logos, ici on préfère les mascottes!) De nombreux magasins proposent des produits à base d’orange et de citrons: jus, alcools, chocolats, gâteaux, biscuits, etc.

Sacré paire de c******* le matou!

Petit détour par un sanctuaire Shinto. La montée est rude…

… mais une fois au sommet de l’escalier, le coup d’oeil en vaut la peine.

Et pour finir, le parc Dogo avec ses jolies couleurs automnales et sa vue sur le château de Matsuyama.

Ce soir, c’est yakiniku, de la bonne viande de boeuf grillée sur la braise. (Wagyu!!!)

Gare à celui qui ose un commentaire quant à l’état de ma chemise tout juste sortie de la valise!

Bon app!

Carte