Kotohira – Oboke

16.11.2019

Aujourd’hui, nous changeons de moyen de transport. Il est temps d’aller chercher notre voiture. Pour se rendre à l’agence de location Toyota, nous prenons le taxi avec ses magnifiques banquettes crochetées, plastifiées, comme tous les taxis Japonais.

Ouf, la voiture n’est pas trop grosse. C’est tout de même avec un peu d’appréhension que nous prenons la route, du côté gauche de la chaussée mais finalement la conduite au Japon s’avère aisée et relaxe. Les panneaux indiquant les directions sont lisibles et ils ne roulent pas vite. En ville c’est entre 20 et 40 et hors localité c’est… 50. Oui 50 km/h. Donc tranquille pépère. Au final la plus grosse erreur que j’ai commis de la journée est d’activer les essuies-glaces au lieu du clignoteur. Et oui, les deux guigelets sont inversés.

Nous arrivons à Hashikura. Le moment est venu de prendre un bon bol de nouilles Udon. A partir d’ici, les gaijins (étrangers) se font de plus en plus rares, les menus en anglais disparaissent… bienvenue dans le Japon authentique!

Avant de reprendre la route, nous prenons une cabine pour visiter le monastère Hashikurasan. Notre passeport nous donne droit à une réduction de 50%! Cool.

La montée est brève. Une fois en haut, nous découvrons un sanctuaire bouddhiste calme et peu fréquenté où les arbres affichent de magnifiques couleurs automnales. Un vrai feu d’artifice!

Encore des escaliers! Je croyais que nous en serions délivrés grâce à la cabine!

Avec la bavette, ça fait tout de suite moins méchant.

Petit coup d’oeil sur les arbres automnaux (photo de Valérie).

Puis nous reprenons la route en direction des gorges d’Oboke. Pour le coup, la limitation de vitesse de 50 km/h n’est plus un problème car la route devient très sinueuse.

Quel est l’intérêt de rouler un Dodge Charger alors que les limites de vitesses sont si basses? En visitant le magasin mont-bell du coin, nous apercevons une affiche qui rend hommage à notre symbole national.

Plus que quelques kilomètres jusqu’à notre auberge. Ce soir, nous dormons au Kunelasob, une maison vieille de cent ans où les propriétaires offrent deux chambres traditionnelles.

Les proprios préparent un repas végétarien que nous dégustons dans la salle commune avec un couple de Japonais et leur enfant. La cuisine est délicieuse. On aimerait leur voler toutes les recettes!

 

Carte

Commentaires (3)

Alphonse Crampon, 17.11.2019

Une petite question au spécialiste de la gastronomie japonaise: A quelle sorte de boisson les locaux accordent-ils leurs mets? Jusqu'à présent je n'ai apperçu aucun réceptacle pouvant contenir quelque chose resemblant à du vin sur les tables. Les tables me paraissent aussi trop basses pour y placer les bouteilles sous celles-ci. -Ils ne boivent quand-même pas que de l'eau et du thé vert? Se piquent-ils la ruche chez eux uniquement? Savoir Bonne continuation! Alphonse

tardyli, 18.11.2019

Les japonais accompagnent leurs repas d’eau, de thé de bière ou de sake. (Certain établissements proposent des vins d’Europe et d’ailleurs... mais nous ne sommes pas ici pour déguster le sang du vieux continent.) N’affectionnant guère le sake, nous buvona généralement du thé ou de la bière.

Bovay Beatrice, 17.11.2019

Toujours la superbe nature en automne...j’aime les petites fleurs jaune et délicates sur la porte de votre chambre...et sympa de manger en famille avec le petitJ!

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